En Amérique du Nord et au Japon, la norme NTSC est la norme vidéo analogique prédominante, tandis qu'en Europe et dans de nombreux pays d'Asie et d'Afrique on utilise la norme PAL. Ces normes proviennent toutes deux de l'industrie télévisuelle. La norme NTSC offre une résolution de 480 lignes et utilise une fréquence de rafraîchissement de 60 champs entrelacés par seconde (ou 30 images complètes par seconde). Une nouvelle convention d'affectation de noms, qui définit le nombre de lignes, le type de balayage et la fréquence de rafraîchissement, fait que l'on désigne aujourd'hui cette norme sous l'appellation 480i60 (le "i" signifie interlaced scanning, ou balayage entrelacé). La norme PAL offre une résolution de 576 lignes et utilise une fréquence de rafraîchissement de 50 champs entrelacés par seconde (ou 25 images complètes par seconde). La nouvelle appellation de cette norme est 576i50. Dans les deux cas, la quantité totale d'informations par seconde est la même.
Quand on numérise une vidéo analogique, le nombre maximum de pixels pouvant être créés dépend du nombre de lignes TV disponibles pour la numérisation. La taille maximale d'une image numérisée est en général D1 et la résolution la plus utilisée est 4CIF.
Affichée sur un écran d'ordinateur, une vidéo analogique numérisée peut présenter des effets d'entrelacement (également appelés effets de peigne) et quelques déformations car les pixels générés peuvent ne pas correspondre aux pixels carrés sur l'écran d'ordinateur. Les effets d'entrelacement peuvent être réduits à l'aide de techniques de désentrelacement et une correction de rapport peut être appliquée à la vidéo avant son affichage afin de s'assurer, par exemple, qu'un cercle dans une vidéo analogique demeure un cercle une fois affiché sur un écran d'ordinateur.